Cela fait de nombreuses années que l’on en parlait. Maintenant le projet est d’actualité vu que régulièrement, matin et soir, si ce n’est en cette période de confinement, la RD600 voit se créer des bouchons et des ralentissements à l’entrée de Sète et au péage autoroutier. Et même si le Département doit la doubler cela risque de ne pas être suffisant surtout l’été.
Mais de quel projet s’agit-il ?
« C’est celui la construction d’un pont reliant les deux rives de Sète l’ile singulière, à la première citée thermale de France, je veux parler de Balaruc les bains. En effet, ce grand projet permettrait non seulement aux touristes venant par la SNCF (futur Pôle Multimodal) un accès plus direct aux cures ainsi qu’aux Sétoises et aux Sétois. »
« Cela permettrait aussi d’éviter les ponts mobiles et les embouteillages, ou tout simplement de se promener ou de « se faire un petit resto » au bord de l’étang de Thau ce qui occasionnerait également moins de pollution. Coté Balaruc les Bains ce serait aussi l’occasion de pouvoir venir plus facilement faire son marché aux Halles de Sète, ainsi que de profiter des commerces que l’on ne trouve pas sur Balaruc, sans parler des promenades au Mont Saint Clair. Et puis l’accès direct à la mer est un point positif pour ceux qui possèdent un bateau au port de Sète. «
Les études de faisabilité sont actuellement en cours à partir des plans du pont de l’île de Ré en Charente-Maritime qui a été ouvert à la circulation le 19 mai 1988. Le pont relie l’île de Ré au continent par une courbe de 2 926,5 mètres de longueur culminant à 42 mètres au-dessus de la mer.
« L’utilisation d’une plateforme maritime a alors permis aux équipes de travailler par tous les temps, et de réaliser dans le calcaire des fonds marins plusieurs pieux forés de 2 mètres de diamètre sur 12 mètres de profondeur, d’une inclinaison de 20 degrés, et dans lesquels fut coulé du béton armé, permettant ensuite aux piles, des cylindres de 5,50 mètres de diamètre, de prendre appui sur ces fondations. Les piliers sont fait en béton armé. » L’on peut penser que les architectes chargés du projet vont s’en inspirer…
Le pont de l’Île de Ré est constitué de six viaducs distincts reliés entre eux par des joints de chaussée. L’ensemble de l’ouvrage présente un rayon de courbure horizontale de 5 000 mètres.
« Vue en plan schématique (Source Wikipedia). Les distances étant du même ordre des contacts ont été pris par les ingénieurs chargés du projet. »
Il faut rajouter qu’avec une Largeur de 15,5 mètres, un tablier offrant 2 voies de circulation (9 m de voies routières), une piste cyclable à double sens d’un côté et une autre réservée aux piétons de l’autre (2,5 mètres) il serait bien utile d’autant qu’il permettrait à 10 000 véhicules par jour en basse saison et à 25 000 véhicules par jour les mois d’été d’effectuer la liaison.
Nul doute que si ce pont n’est pas aussi imposant que celui de l’Ile de Ré ou du Viaduc de Millau, il contribuera naturellement à la notoriété touristique de la Région. Rendez-vous après cette période particulière durant laquelle les études ont été mises en sommeil.