Son palmarès est impressionnant pourtant elle a toujours soif de victoires et de compétitions et reste bien motivée.
Championne du Monde Juniors de Triathlon Olympique, Championne d’Europe de Triathlon Elite, 18ème aux JO de Londres, qualifiée aux JO de Rio mais blessée trois mois avant et deux titres de Championne de France en 2015 et 2016.
Emmie Charayron , 29 ans, 51 kg, une femme en pleine forme qui a de qui tenir. Son premier Triathlon fut couru à l’âge de 7 ans en suivant les traces de son papa, un passionné. D’ailleurs tout en poursuivant ses études , Emmie eut la chance de l’avoir comme entraîneur jusqu’en 2013, après les JO.
Puis, Emmie, Lyonnaise, vint se rapprocher du regretté Laurent Vidal, qui pris la suite de son père, pour l’entraîner vers ses succès et vers le très haut niveau du Triathlon.
Après la disparition tragique de Laurent Vidal, Julien Gaillard, le compagnon d’Emmie a pris la relève, et depuis ils résident tous les deux à Poussan, une commune qui semble leur permettre de par sa situation, de gérer au mieux les planning, sept jours sur sept.
Car après des études scientifiques puis en STAPS , elle a mis tout en sommeil pour pratiquer la course en tant que professionnelle. Entre clubs, équipe de France, sponsors… elle parvient à vivre sa passion.
« J’ai une énorme motivation malgré quelquefois de grosses fatigues pourtant, les objectifs, les résultats obtenus, et mon entourage me permettent de tenir même si ma vie sociale est bien-sûr difficile à gérer. A ce niveau, l’entraînement c’est tous les jours, même le week-end, avec environ 35 heures de sport par semaine. »
Au programme, natation en mer, en eau douce, ou dans l’étang et souvent en piscine à Frontignan et à Sète avec l’aide logistique respectivement du NOF et du STT pour les créneaux horaires mis à sa disposition (Emmie les remercie). il y a ce qu’il faut sur le territoire. (10 h par semaine)
Et c’est aussi très bien pour le vélo, avec un département qui permet d’aborder toutes sortes de tracés, avec tous styles de terrain.
Quand à la course à pieds, entre le Lido de Sète et La Gardiole, entre les garrigues et les longs tracés en plaine, avec aussi un peu de piste il y a de la variété.
Mais pour parfaire un physique qui doit de préférence être au top avant les compétitions, la musculation s’avère un complément idéal, pour les jambes et pour les bras surtout. C’est donc à la salle de musculation de Poussan qu’elle s’entraîne 3 fois par semaine : « Une bonne ambiance, appareils opérationnels en nombre suffisant et son utilisation est très pratique ».
Car attention, l’hygiène de vie et le soutien de ses proches sont deux autres éléments indispensables :
« en général 9 h de sommeil avec si nécessaire une sieste de 20 à 30 mn pour récupérer et avoir des muscles et des tendons de « compet »… Pas d’alcool, pas de sodas et de boissons gazeuses, une vie la plus saine possible. A 29 ans, elle connaît parfaitement son corps et a acquis une bonne maturité pour ce genre d’effort. »
Côté nourriture, vu ses dépenses énergétiques quotidiennes, c’est de l’ordre de 3000 à 4000 calories par jour. Régime strict mais avec beaucoup de légumes, de bonnes graisses, des fruits et des sucres lents, ainsi que des repas équilibrés qui lui permettent de « tourner » au meilleur régime.
Pourtant Emmie n’est pas sous pression. Sensibilité, douceur, gentillesse et équilibre la caractérisent… « Une vraie Championne !«
Mais pour rester au très haut niveau, enchaîner les compétitions, gérer les décalages horaires, elle n’a pas le choix car elle est guidée par sa passion..
Son agenda est bien rempli après une victoire en coupe d’Europe à Sines au Portugal, il y a 2 à 3 semaines… Et fin avril pour rendre hommage à son ancien entraîneur sa participation et sa première place en féminine au Triathlon du Sète Trophée Laurent Vidal, viendra ce week-end, en challenge, le Grand Prix Allemand, puis la Coupe du Monde à Anvers.
Bientôt Nottigam avec l’équipe de France pour une course en individuel avec 300m à la nage, 8 kms en vélo, 1Km5 à pieds. (Du très rapide).
Et toujours en juin le Championnat de France à Metz avant de reprendre en juillet le circuit Coupe du Monde..
Des sponsors potentiels peuvent d’ailleurs la contacter s’ils le souhaitent pour l’aider à monter plus aisément sur les podiums en lui facilitant les choses… Elle le mérite bien…
Emmie, avec un moral d’acier, est dynamique, et heureuse de mener à bien ce projet en étant consciente qu’elle a bien de la chance de pouvoir s’épanouir dans sa passion ».
On lui souhaite un maximum de réussite à venir dans les futures compétitions…