Dans le cadre de l’exposition PIKTO de Nicolas Eon qui aura lieu au Foyer des Campagnes du 7 au 30 juin 2019, le service culturel de la ville, proposait un atelier pour s’initier à l’art du « Pikto » dans le cadre magnifique « du chemin des capitelles ce dimanche 12 mai 2019. »
Ainsi, le service culturel et l’artiste invitait le public à une randonnée artistique dans la garrigue des collines de la Moure dans un premier temps pour se rendre avec des membres de l’équipe culturelle dont Florence Sanchez (Adjointe au Maire, communication, culture et patrimoine) et Michel Bernabeu (Conseillère Municipal délégué à la culture, avec des représentants de l’association Pierres et Chemins des Collines de la Moure et Nicolas Eon, l’artiste au pied du circuit des Capitelles au-dessus du chemin rural 42.
Nicolas Éon qui habite Montpellier, est un artiste universel. Sa capacité de synthèse du trait et des couleurs rend son travail accessible à toutes les cultures. C’est toujours un peu délicat d’affirmer de telles choses quand on parle d’un peintre, pourtant en cherchant à parler aux autres à travers sa peinture, avec Pikto, il a inventé un langage qui se passe de mots, qui fait passer les idées avec un bonheur et une simplicité rares. On trouve dans son travail toute la candeur de l’enfance et la réalité tragique de l’homme adulte qui porte le monde sur ses épaules.
« Pikto c’est l’Essentielle Nature Humaine, la silhouette que tout cerveau perçoit instantanément comme sienne. L’image primordiale, l’identité profonde. Pikto est symbole d’humanité dans ses qualités et ses travers, dans sa bonté et sa cruauté, dans ses doutes et ses espoirs. Pikto c’est moi, c’est vous, c’est celui qui regarde, s’approprie le personnage, s’identifie. Pikto c’est des milliards d’êtres humains sur Terre qui pensent, aiment, détestent, sentent, ressentent, pleurent, chantent, jouent, souffrent, dansent, virevoltent au gré de nos imaginaires de toutes couleurs, de toutes tailles, de toutes formes… Je joue avec Pikto, avec son épaisseur graphique et symbolique, avec sa peau de caméléon arc-en-ciel. Pikto c’est un alphabet, mais en dessin. Un dessin simple, épuré, économe pour aller à l’essentiel, à l’os, le rompre et s’y nourrir de la substantifique moelle en chacun de nous, pour toujours garder l’énergie du prochain dessein, l’envie de faire et l’envie d’être… humain ».
Après une découverte pour certains des garrigues poussannaises, et pour d’autres, des explications sur la réalisation et le rôle des capitelles le grand groupe des participants rejoignait le site dit de la Carrière.
Nicolas Eon expliquait le déroulement des opérations : très peu de contraintes au niveau artistique, le tout était de laisser des traces sur le site, du land’art en quelque sorte, à l’aide de peintures à pigments naturels à base de terre ou de charbon de bois avec comme seul additif pour la fixation de la pulpe de bois.
Armés de pinceaux et rouleaux nos artistes en herbe rentraient en action laissant libre cours à leur imagination.
A l’abri de la tramontane, la journée s’annonçait des plus belles d’autant qu’après ce partage artistique, des séances photos et une analyse de cette première expérience, c’est un bon pique-nique qui était à l’ordre du jour. et l’après-midi, phase 2 avec un retour sur le vécu et une exploitation artistique des créations… Que vous découvrirez plus tard…
Car l’imagination de Nicolas a créé « Pikto love » il y a quelques années… Son inspiration étant venue devant un panneau signalant des travaux ! ». Reconnu par Canal J en 1995. Il a même servi à illustrer une émission pédagogique au Qatar. Il a dessiné 500 Pikto sur le thème de l’amour. » Du suggestif, de l’art…
En parallèle, Nicolas Eon a des talents de photographe-concepteur : des images à 360° dont vous pourrez profiter et des visites virtuelles…