« Poussannaises Portraits de femmes » par Stéphane Maxence.
Ce jeudi 8 mars, à l’occasion de la journée de la Femme, Jacques Adgé, Maire de POUSSAN, Florence Sanchez Adjointe à la Culture, Michel Bernabeu, Délégué à la Culture et le Conseil Municipal de Poussan, vous conviaie ent au vernissage de l’exposition « Poussannaises Portraits de femmes » à partir des photographies en noir et blanc de Stéphane Maxence dans les halles de Poussan.L’Exposition sera visible en extérieur du 8 au 31 mars 2018 dans le centre-ville de Poussan autour des Halles, vers le Jardin Public et accrochées sur d’autres façades qui sauront vous interpeler : 82 photographies, au total.
Pour la première exposition de la saison 2018, le projet du photographe Stéphane Maxence qui ambitionnait de célébrer la femme à travers des portraits de Poussannaises exposés librement à travers la ville s’est réalisé. L’enjeu était d’utiliser les rues, les places, les commerces pour mettre en valeur ces portraits dans l’espace public.
Car Julie Anglade précisait sur Stéphane Maxence : « Articulant depuis toujours son travail autour de la femme et de la photographie, Stéphane Maxence, nous entraîne à travers cette exposition au cœur d’un voyage à la rencontre de la diversité féminine. S’inscrivant dans une démarche quelque peu contestataire des stéréotypes féminins, il cherche à dresser un instantané de la femme du 21e siècle sous tous ses visages. Dans une société où l’on ne prend plus le temps de grand chose, il nous propose d’observer et de (re)découvrir ces mères, sœurs, amies, voisines… qui partagent notre quotidien. »
En effet, Depuis tout petit il est intrigué par la femme, « cette autre qui sait être à la fois si simple et si complexe en même temps. »
Il précisait donc : « L’homme et le photographe que je suis ont, pendant de nombreuses années, tenté de la définir et de la comprendre. En vain. J’ai fini par comprendre que je n’avais rien compris : on ne peut pas qualifier sa nature, son sens. La femme EST, tout simplement. Elle unifie toute la complexité dont elle peut faire preuve, il est impossible de figer sur une image sa nature. « Poussannaises, portraits de femmes » vient tenter de répondre à cette question du qu’est-ce que la femme. Une femme moderne est toutes ces femmes à la fois. Chaque image présentée est comme un portail ouvert vers ce que furent ces Poussannaises hier, sur ce qu’elles sont aujourd’hui et la promesse de ce qu’elles seront demain. Il faut toute une exposition, de multiples visages et de nombreuses femmes pour se hasarder à proposer un fragment « d’instantané » de la femme d’aujourd’hui. Il était aussi important pour moi de « rendre » le village à ses femmes, une humble façon de leur dire merci d’être à l’origine de notre existence, de ce que nous sommes et de ce que l’humanité sera demain. Durant les prises de vues, je n’ai pas voulu fabriquer une image, mais, pour une fois, juste la saisir. Chacune des participantes au projet s’est présentée telle qu’elle le souhaitait : je n’ai pas fait de stylisme, pas de conception maquillage ou coiffure. L’important étant de se vouloir au plus proche de se qu’elle sont tous les jours.«
En présentant cette exposition, quelques jours après l’accrochage de ces 82 photographies, Florence Sanchez revenait sur la journée des Droits de la Femme et sur le choix de cette exposition qui vient rompre les habitudes mais qui sait mettre en valeur de nombreuses Poussannaises. :
« Une exposition en ville, un vernissage le jour de la journée de la femme, la vente des portraits reversée au profit de l’association Etincelle, c’est un début de saison culturelle particulièrement engagée que nous vous proposons. »
« Ce défi nous n’aurions jamais pu le relever seul et pour ça que je souhaite remercier -‐Les propriétaires et les commerçants qui nous ont donné l’autorisation pour l’accrochage des toiles. -‐Print Technologie pour leur partenariat sur l’impression de ce projet. -‐Les agents du service communication pour l’organisation. -‐Les agents du service technique Jo et Gérard à qui je tire mon chapeau. Messieurs Défi réussi, après la neige et la pluie, 82 portraits accrochés sur les bâtiments communaux et privés en 2 jours ! BRAVO 82 portraits qui sont les vôtres, mesdames, car vous toutes, vous avez aussi relevé le défi de participer à cette exposition. Le défi de pousser la porte du studio et de vous retrouver derrière l’objectif de Stéphane Maxence, de ne pas voir la photo que l’œil du professionnel a sélectionnée pour vous et surtout vous avez accepté que votre portrait soit exposé en ville ! «
Et Florence Sachez rajoutait : « Aujourd’hui le 8 mars est une date unique dans le monde entier où la femme est célébrée. Parce que les femmes de tous les continents souvent divisées par les frontières nationales et par des différences linguistiques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer en cette journée des années de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et la reconnaissance. En cette journée nous rendons hommage à toutes les femmes qui ont marqué le cours de l’histoire. Souvent victimes de discrimination à l’époque, elles ont su par leur courage et leur bravoure affronter les clichés et se battre pour l’égalité, l’innovation, le dépassement de soi, ou tout simplement pour vivre leur rêve. »
« Toujours avec charme et élégance, leurs actions ont marqué l’histoire dans différents domaines et doivent être source d’inspiration pour continuer car il reste encore beaucoup à faire. Le droit des femmes ce n’est pas qu’une histoire de femme c’est l’histoire de tous, de notre société dans laquelle nous, les femmes, avons une place importante mais à quel prix ? Nous devons être au top sur tous les fronts, en tant que mère, en tant qu’épouse, en tant que professionnelle et bien non Wonder Woman n’existe pas ! «
Pour Florence Sanchez, « C’est aussi l’histoire d’hommes qui comme Stéphane Maxence pendant trois mois vous a rencontrés les unes après les autres et qui à travers ces clichés vous rend hommage. « C’est votre force, votre courage, votre caractère, votre simplicité et votre complexité que le photographe a capturés avec cette série de clichés. C’est vous tout simplement, avec vos sourires, vos regards, vos rides, vos cernes, vos qualités et vos défauts, c’est vous sans artifices, c’est vous qui représentez, les unes à côté des autres, La Femme que nous sommes. C’est donc l’histoire de femmes comme vous, vous les Poussannaisses qui faites aussi partie de l’histoire qui s’écrit, car vous avez toutes à un moment ou un autre par un geste, une parole, une action, un sourire, votre façon d’être dans la vie de tous les jours, votre implication dans la vie associative ou autre, influencé, orienté, participé, modifié le déroulement de la vie de votre ville. »
C’est pourquoi la Mairie a fait le choix de cette exposition au cœur de ville parce que leur histoire c’est celle de Poussan.
Il est à noter que les 82 portraits seront à découvrir jusqu’au 31 mars sur le boulevard René Tulet, place de la mairie, au jardin public et au Pole enfance jeunesse. A la fin de l’exposition les portraits affichés seront en vente pour la somme de 30€ au profit de l’association étincelle premier centre d’accompagnement pluridisciplinaire hors hôpital pour les femmes atteintes d’un cancer, en Languedoc Roussillon.
Avant que Stéphane Maxence ne conclut, Michel Bernabeu tenait à rajouter que le photographe avait su comme un peintre sur toiles, comme un sculpteur, traduire à travers ces clichés, toute la nature, la complexité et la beauté de ces natures bien vivantes : « Merci à vous Stéphane et Florence d’avoir féminisé le centre urbain, d’avoir osé cette expérience, d’avoir habillé de grâce et de poésie le vieux Poussan,qui résonnera longtemps des chuchotements de ces fées légères et mystérieuses. »
Stéphane Maxence remerciait encore les services municipaux qui avaient su mettre en valeur 3 mois de photographies et un mois de technique tout en rajoutant : » Une exposition pour tous faite grâce à des anonymes. Merci à vous toutes qui me permettez d’exposer à la vue de tous ce que vous avez de plus unique qui soit : votre visage et votre regard. Bravo aussi, car je sais combien il n’est pas facile de quitter son confort pour venir se proposer à l’objectif, il faut beaucoup de courage pour ça. J’espère sincèrement être parvenu à restituer votre lumière intérieure sur vos clichés. Mille mercis car, sans vous toutes, ceci n’existerait pas. »
Il ne restait plus qu’à partager le verre de l’amitié en ce jour des Droits de la Femme, à faire honneur à ces Poussannaises qui avaient tenu à le remercier pour sa patience, sa disponibilité et ses prises de vue, et à apprécier par les photos le naturel de chacune d’entre-elles qui reflète leur beauté.