Une étape supplémentaire dans l’organisation pour la prévention de la délinquance

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Mardi 10 septembre, se sont réunis à Sète agglopôle méditerranée les représentants du Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance et Radicalisation (CISPDR), afin d’élargir la cellule de veille mise en place sur le territoire. Le CISPDR a été créé en 2017, afin de rassembler les divers référents des 14 communes représentants de la sécurité de notre territoire communautaire et de mieux en coordonner les actions de prévention.

 Le nouveau chef d’escadron Mickael Dubreuil, commandant la compagnie de gendarmerie départementale de Pézenas, a notamment présenté à cette occasion sa prise de fonction en effectuant une monographie et un focus sur la délinquance concernant les 10 communes en zone de gendarmerie de Sète agglopôle méditerranée.

Ont également été abordés un constat de la délinquance sur l’ensemble du territoire en zone police nationale, municipale ou zone de gendarmerie, ainsi qu’un plan de vidéo protection, le fonctionnement du nouveau stand de tir territorial, la formation à la « gestion du stress et des conflits » et à la prévention  de la radicalisation, mais également l’appel à projet du Fonds Interministériel de la Prévention Délinquance et Radicalisation (FIPDR 2020).

« Le CISPDR est donc l’instance pivot de la coordination entre les acteurs locaux, les institutions et organismes publics et privés concernés, la Police nationale et municipale et les gendarmeries. Le Président du CISPDR, également Président de Sète agglopôle méditerranée, s’appuie sur le CISPDR qui, depuis un an et demi, a déjà fait un premier travail conséquent d’identification des problématiques, de solutions  apportées et de choix d’actions, reconnues, notamment sur la question de la prise en charge des violences conjugales et intrafamiliales, de la prévention de la délinquance et de la radicalisation. »

« Le CISPDR fonctionne en groupes de travail thématiques, ainsi que cellules de veille élargies au territoire (2 par an), cellules de veille restreinte (5 par an) et d’une formation plénière (prévue en octobre). Il permet de mener un véritable travail partenarial, et d’être encore plus efficient pour solutionner certaines thématiques et avoir une vision globale des problématiques de sécurité sur le Bassin de Thau. »

 Dans ce cadre, le CISPDR bénéficiera d’ici octobre de 4 médiateurs de proximité dans les quartiers prioritaires. Ont été menés cette année un plan d’action en partenariat avec le commissariat de Sète pour améliorer l’accueil des victimes, ainsi qu’un chantier d’insertion en partenariat avec la MLIJ et l’association Passerelle, qui a permis entre autre de réaliser le bureau de l’intervenante sociale au sein du commissariat.

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