Le calendrier vaccinal 2018

Illustration 1Crédits : ©Sherry Young – Fotolia

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Le calendrier vaccinal vient d’être mis à jour par le ministère de la Santé et des Solidarités. Il présente les nouvelles obligations vaccinales (notamment concernant les enfants de moins de 2 ans) et les actions nécessaires à la mise en œuvre de ces recommandations.

Le calendrier des vaccinations : de quoi s’agit-il ?

Le calendrier des vaccinations [null – 6,66 Mo] est élaboré par le ministère chargé de la Santé après avis de la Haute autorité de santé (HAS). Il rassemble les recommandations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge et émet des recommandations vaccinales générales et des recommandations vaccinales particulières propres à des situations spécifiques. Le chapitre 4 propose un calendrier détaillé des vaccinations sous forme de tableaux synoptiques.

Les nouvelles obligations vaccinales pour les enfants de moins de 2 ans

Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccinations sont obligatoires dans les 18 premiers mois pour tout enfant né à compter de cette date. Elles conditionnent son entrée ou son maintien en collectivité à partir du 1er juin 2018. Il s’agit des vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, déjà obligatoires, l’haemophilius influenzae B (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites), la coqueluche, l’hépatite B, la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque C (bactérie provoquant des méningites), le pneumocoque (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites), jusqu’alors seulement recommandées. Pour les enfants de plus de 12 mois résidant en Guyane française, la vaccination contre la fièvre jaune est également obligatoire.

Les enfants nés avant le 1er janvier 2018 doivent être obligatoirement vaccinés contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite à 2, 4 et 11 mois.

  À savoir :

En pratique, l’extension à 11 vaccins obligatoires représente 10 injections étalées sur 2 ans.

  À noter :

Ces vaccinations ne sont pas pratiquées en cas de contre-indication médicale reconnue : une allergie grave connue à l’un des composants du vaccin, une réaction allergique grave lors d’une précédente injection du vaccin ou une immunodépression.