Un chapeau pour les Catherinettes

    Les catherinettes étaient fêtées le 25 novembre, jour de la fête de sainte Catherine d’Alexandrie, vierge et martyre, patronne des jeunes filles.
(Wikipedia)
Cette coutume, à travers laquelle les jeunes filles faisaient des vœux pour un prompt mariage, ne s’est conservée, sous une forme altérée, que dans le milieu des couturières et de la mode où on apporte traditionnellement un soin particulier à la confection du chapeau (« de la coiffe »). Les couleurs traditionnelles du chapeau sont jaune et vert, deux couleurs ne s’accordant pas.

La tradition a beaucoup décliné, mais existe encore dans certains milieux professionnels, parfois vécue sur un ton ironique.

Autrefois, sainte Catherine et saint Nicolas protégeaient chacun les célibataires de leur sexe respectif afin de prévenir tout attouchement personnel. Des confréries de jeunes filles vénéraient la sainte et avaient le privilège de s’occuper de sa statue, qu’elles coiffaient lors d’une cérémonie chaque 25 novembre. Celles qui se mariaient devaient quitter la confrérie et laisser aux autres le soin de « coiffer sainte Catherine », expression signifiant pour une femme : « être encore célibataire à vingt-cinq ans (passés) ». Du fait des transformations sociales du statut de la femme et du mariage, cette coutume s’est progressivement perdue.

Le jour de la Sainte Catherine, à Paris, les Catherine et Nicolas employés des maisons de couture sont généralement reçus à la mairie et se voient souvent offrir des cadeaux par leur employeur, en plus du chapeau préparé par leurs collègues.
(Photo Wikipedia)
Chaque 25 novembre se tient la foire de la sainte Catherine à Vesoul en Haute-Saône avec des expositions agricoles, marché traditionnel et concours de catherinettes. C’est une foire traditionnelle et emblématique de la région. Et à Poussan aussi, ce sera la foire, ce 24 novembre. Les enfants du centre de loisirs ont donc confectionné un très beau chapeau exposé dans la salle d’accueil de la Mairie.